À Montréal, la pénurie de médecins de famille est tout aussi importante qu'ailleurs dans la région, avec un manque à gagner d'au moins 260 omnipraticiens. Mais en raison de la grande concentration des établissements de santé, la problématique n'est pas la même.

Les patients n'ont pas nécessairement besoin de sortir de la ville pour se faire soigner. Afin de répondre à la demande de consultations sans rendez-vous, les patients ont accès à une trentaine de cliniques-réseau.

Ces cliniques ont été identifiées par l'Agence de la santé et des services sociaux, en partenariat avec les 12 centre de santé et de services sociaux (CSSS) de Montréal. Elles sont réparties de façon à couvrir tout le territoire, d'est en ouest, en passant par le centre.

Même si les Montréalais n'ont pas à sortir de la ville, les CSSS conseillent généralement à leur clientèle d'appeler pour connaître les heures d'ouverture avant de se déplacer.

Par ailleurs, avec une population vieillissante, où le taux de pauvreté est plus élevé que dans le reste de la province, les soins de santé posent un défi particulier à Montréal. En effet, d'ici 2026, on prévoit que plus d'une personne sur cinq sera un aîné dans la métropole.

Pour cette raison, une bonne partie du plan stratégique de l'Agence pour les prochaines années consiste à offrir de meilleurs services aux personnes âgées. Le tout de concert avec des mesures pour attirer la relève médicale, notamment à l'intérieur des groupes de médecine familiale (GMF), qui sont un regroupement de médecins qui travaillent en étroite collaboration avec des infirmières auprès d'une clientèle dite «vulnérable».