Une étude interne a permis de dévoiler des violations de politiques au sein de l'aile internationale du Service canadien de renseignements de sécurité (SCRS), l'agence canadienne d'espionnage.

Il s'agit de la plus récente indication de manquements dans le département qui surveille la hausse des opérations dans les points chauds de la planète.

Cette enquête du SCRS indique que le cadre d'opération de l'agence en rapport avec certaines activités secrètes spécifiques «n'est pas adéquat».

En raison de ces manquements, les pratiques de l'agence se sont fréquemment inscrites en faux des politiques d'opération, et des mécanismes de contrôle cruciaux ont ainsi été affaiblis ou éliminés.

Le SCRS affirme avoir désormais mis en place de nouvelles politiques afin de pallier aux manquements.

La Presse Canadienne a obtenu copie de l'étude largement censurée - initialement classée top secret - en vertu de la Loi sur l'accès à l'information.

L'enquête s'est penchée, entre avril 2008 et octobre 2009, sur les activités «en évolution rapide» du département international du SCRS, qui coordonne la plupart des activités outremer de l'agence.

Le SCRS possède plus de 50 employés connus sous le nom d'agents de renseignement étrangers travaillant dans près de 30 pays à travers le monde.