Après le transfert massif des centres d'appels des grandes entreprises occidentales vers l'Inde, voilà que plusieurs compagnies françaises qui offrent des services téléphoniques déménagent leurs plate-formes au Maroc. Elles ont trouvé un nouveau créneau avec les services érotiques ou la «messagerie rose».

Henri, un Français âgé d'une cinquantaine d'années vivant à Lyon, envoie un message texte plutôt suggestif à un numéro de téléphone abrégé. Il entame alors une conversation érotique, par l'entremise de «textos» tapés sur le clavier de son téléphone, avec une certaine Sylvie, Française elle aussi et âgée de 32 ans.

Or, Sylvie n'existe pas. À l'autre bout du fil, ou plus exactement d'un clavier d'ordinateur, c'est un jeune Marocain de 22 ans, Reda, qui alimente les fantasmes d'Henri. Pour 1,90 euro de l'heure seulement.

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