La nouvelle richesse des pays du Golfe, c'est la matière grise. Des femmes.

Depuis que le Qatar, les Émirats arabes, le Koweit et le sultanat d'Oman se sont lancés -avec tous leurs pétrodollars- dans le développement des réseaux d'enseignement supérieurs, les femmes ont littéralement envahi les universités au point d'y être majoritaires dans la plupart d'entre elles. À Doha, par exemple, sur les 2 500 étudiants répartis dans les six universités américaines rassemblées à Education City, un campus ultramoderne, les filles représentent actuellement 70 % de l'effectif. Bien qu'elles soient encore souvent mineures dans les milieux politiques et économiques, les femmes sont en train de se donner les moyens d'investir le marché du travail, les cercles du pouvoir et de s'émanciper du giron patriarcal.

«Le gouvernement a créé un environnement favorable tel que les familles ont le sentiment que la démarche d'envoyer les jeunes femmes à l'université n'est pas en rupture avec les traditions», a expliqué au quotidien Le Monde l'une des auteurs du  rapport sur les droits des femmes au Moyen-Orient publié en février 2009 par l'ONG Freedomhouse.

Cette tendance qui pourrait avoir un effet collatéral important sur la dynamique sociale des pays du Golfe. Plus instruites, les femmes seraient désormais plus réticentes à se marier et les unions arrangées se feraient de plus en plus rares.

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