L'Angleterre ressemble de plus en plus à une «fosse d'aisances, un cloaque dans lequel prolifèrent les fondamentalistes musulmans». L'accusation est féroce. Et elle ne vient pas d'un quidam, mais plutôt du prix Nobel de littérature du Nigeria, Wole Soyinka.

L'auteur défend ainsi son pays d'origine, le Nigeria, mis à mal depuis qu'un de ses ressortissants, Omar Farouk Abdulmuttallab, a été accusé d'avoir tenté de faire exploser un avion au-dessus de Detroit le jour de Noël. «Cet homme ne s'est pas radicalisé au Nigeria, mais en Angleterre, où il a fait ses études universitaires», dit-il. «La tradition britannique permet à toutes les religions de prêcher ouvertement. Mais c'est illogique, car aucune autre religion [que l'islam] ne prêche la violence apocalyptique. Et pourtant, les Anglais laissent faire !»

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