Autre matinée tranquille dans le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine

L’heure de pointe matinale pour traverser le tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine lundi matin demeurait relativement légère sur la Rive-Sud, mais plus difficile sur l’île de Montréal.

Lundi matin, il fallait compter moins de 20 minutes pour franchir les 22 kilomètres séparant Belœil de l’entrée du tunnel par l’autoroute 20. À l’inverse, parcourir les 5 kilomètres séparant Anjou de l’entrée de l’infrastructure en chantier prenait environ une demi-heure.

Cette faible congestion ne semble pas le résultat des mesures d’atténuation, qui demeurent peu utilisées. Avec 725 passagers lundi matin, les lignes d’autobus mises en place pour faciliter les déplacements des gens ont été légèrement plus achalandées que la semaine dernière, mais leur achalandage reste faible. Ce sont surtout des personnes de la Rive-Sud qui semblent utiliser ce service.

Les cinq stationnements incitatifs de la Rive-Sud étaient moins achalandés que la semaine dernière, à peine 31 % des cases étant prises lundi matin. À l’inverse, le stationnement Radisson de 325 places sur l’île affichait encore complet, comme à son habitude.

Les autres traversées du fleuve Saint-Laurent étaient aussi peu congestionnées pour se rendre de la Rive-Sud à Montréal. De petits bouchons se sont formés sur les approches des ponts Jacques-Cartier, Victoria et Samuel-De Champlain, mais les files étaient courtes. Quelques points chauds étaient toutefois à signaler sur l’autoroute 30 entre l’A20 et l’A10.

Sur l’île, la congestion était fermement implantée sur l’autoroute Métropolitaine en direction ouest, comme à l’habitude. La circulation était aussi pénible sur toute la longueur de l’autoroute Décarie.

Sur la Rive-Nord, des bouchons ralentissaient aussi la circulation sur les autoroutes 13 et 15.

La circulation promet d’être perturbée dans le Grand Montréal pour les trois prochaines années avec la réfection du tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine, dont la fin du chantier est prévue en novembre 2025.