Le président du conseil exécutif national du Parti québécois (PQ) demeure confiant malgré les démissions récentes de trois présidents de circonscriptions montréalaises.



Le président du comté de Saint-Henri-Sainte-Anne, François Lemay, a quitté ses fonctions cette semaine en critiquant sévèrement la chef péquiste Pauline Marois.

Le mois dernier, le président du PQ dans Montréal-Centre, Atim Leon, et celui d'Hochelaga-Maisonneuve, Alexis Gagné-LeBrun, avaient fait de même.

En entrevue, jeudi, Raymond Archambault a indiqué qu'il s'attendait à la démission de M. Lemay, tout en déplorant la décision de ce dernier. Selon lui, il ne faut pas s'inquiéter de ces démissions, qui surviennent chaque année.

Il croit cependant que la démission en bloc de plusieurs députés au cours de la saison estivale a pu inciter certains présidents locaux du PQ à quitter la formation politique.

M. Archambault croit également que les démissions des présidents de circonscription ont été très médiatisées, alors que ce genre de situation survient dans la plupart des formations politiques.

Si ceux et celles qui ont quitté le PQ ont critiqué Mme Marois, M. Archambault demeure convaincu que cette dernière doit rester à la tête du parti.

Selon lui, c'est également l'opinion de tous ceux et celles qui participeront au Congrès national de la formation politique, qui se déroulera en fin de semaine, à Drummondville.