La ministre Line Beauchamp a convoqué les dirigeants des deux fédérations étudiantes pour une première rencontre «de discussion» dès lundi, mais sans représentants de la Coalition large de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (CLASSE).

Le gouvernement veut prendre le temps de vérifier «si la CLASSE s'est exclue d'elle-même des discussions», indique-t-il dans un communiqué.

Plus tôt en soirée, la CLASSE a décidé de condamner la violence physique, mais d'encourager la désobéissance civile.

«Depuis quelques semaines, des actions inacceptables ont été posées, que ce soit par des étudiants et des étudiantes ou par d'autres personnes», ont indiqué les deux porte-parole de l'association par voie de communiqué. «Il est inadmissible que l'intégrité physique de citoyens et de citoyennes soit mise en danger, notamment ceux et celles qui se rendent au travail. Le mouvement étudiant désire lutter avec la population et non contre elle.»

Plus de détails à venir.