Très peu de crimes contre la propriété ont été enregistrés par la Sûreté du Québec au plus fort des inondations qui ont affecté plusieurs municipalités de la Montérégie.



C'est ce qui ressort du bilan dressé mercredi par la SQ, qui a fermé en début de semaine son poste de commandement mis en place pour coordonner les activités policières dans les zones inondées du territoire desservi par la MRC du Haut-Richelieu.

Celui-ci a été ouvert 24 heures par jour du 28 avril au 20 juin. La SQ avait pour mandat d'assister les municipalités et d'assurer la sécurité des citoyens et de leurs biens. Elle a également porté assistance aux sinistrés lorsque ceux-ci ont réintégré leur domicile.

Pendant cette période, les policiers ont répondu à 333 appels en zone inondée, qui se sont soldés par 134 dossiers ouverts pour des incidents de tous genres, dont 38 crimes contre la propriété. Plus de 4000 véhicules ont été interceptés et les policiers ont effectué plus de 17 500 visites à domicile.

Mais ce qui retient l'attention, c'est qu'à pareille date l'an dernier, 30 dossiers avaient été ouverts pour introduction par infraction et vol alors que cette année, il n'y en a eu que 10.

Selon le directeur de poste de la MRC du Haut-Richelieu, le lieutenant Patrice Cardinal, cela s'explique notamment par la très grande présence policière sur le terrain, mais également par un phénomène aussi observé pendant la crise du verglas selon lequel il semblerait y avoir moins de criminalité en situation de crise.

Malgré l'étendue de la catastrophe, le lieutenant Cardinal affirme que de nombreux policiers lui ont témoigné avoir vécu une expérience humaine sans égal pendant les inondations.