La numéro 1 mondiale Caroline Wozniacki, qui s'est qualifiée dimanche pour les quarts de finale de l'Open d'Australie, a fait croire aux journalistes avoir été griffée à une jambe par un kangourou, puis, pleine de remords, a dévoilé la supercherie quelques heures après.

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Après sa victoire contre la Lituanienne Anastasija Sevastova, la joueuse avait raconté à la presse la genèse de la petite blessure qu'elle avait à une jambe. «L'autre jour, je suis allée au parc et j'ai vu un kangourou étendu sur le sol. Donc je suis allée le voir pour l'aider mais il a commencé à être agressif et il m'a griffée», a assuré la joueuse, devant la presse amusée.

Elle a ensuite livré force détails sur l'histoire, précisant que la bête «était un bébé», qu'elle «était mignonne», que «les docteurs avaient voulu poser quelques points de suture» et qu'elle s'amusait à jouer avec le pansement.

Quelques heures plus tard, la joueuse a convoqué une autre conférence de presse pour revenir sur ses propos. «J'ai inventé l'histoire du kangourou car elle était mieux que ce qui m'est réellement arrivé: j'ai trébuché sur un tapis de course, ça doit être mon côté blonde», a-t-elle avoué, s'excusant auprès des journalistes.

Vendredi, la Danoise a eu vent que certains journalistes sud-américains trouvaient ses conférences de presse trop convenues. «Je trouve ça drôle parce qu'on me pose toujours les mêmes questions», avait-elle rétorqué, avant de se lancer dans un monologue, plein d'humour, sur son match en anticipant les questions présumées de la presse.

Les reporters ont depuis fait un effort d'imagination, l'assaillant de questions farfelues, et la joueuse de 20 ans se plie à l'exercice avec plaisir.