«Il faut qu'on retrouve le sens de notre ville. On a sous-traité Montréal», a déploré Louise Harel, ce matin, lors d'un point de presse, en réaction à un article paru dans La Presse, ce matin, dévoilant les détails d'un rapport interne de la Ville qui révèle que Montréal a perdu la maîtrise de ses projets, au profit du privé.

Pour remédier à la situation, la candidate à la mairie de Montréal sous la bannière de Vision Montréal, répète qu'elle va commencer par remettre sur pied le service d'urbanisme de la ville-centre. «On veut aussi reconstruire le service du contentieux de la Ville», a-t-elle ajouté.

«Je le dis, et je le répète depuis quatre mois, explique Mme Harel. La sous-traitance coûte beaucoup trop cher. On a malheureusement donné les clés de la Ville au privé, notamment dans le contrat des contrats d'eau, avec l'utilisation des firmes conseils. Pourquoi pensez-vous que j'ai dit que j'avais mal à ma ville?»

De passage dans l'arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, l'équipe de Louise Harel, a annoncé la mise en place d'un fonds récurrent de un million par année pour les sports d'élite et de loisir en cas de victoire. Elle s'engage aussi à ajouter 5 millions au budget annuel de 15 millions consacrés au rajeunissement des installations sportives à Montréal.

Afin de parvenir à financer le fonds, le parti Vision Montréal compte sur les surplus réalisés avec les droits de mutation immobilière, communément appelés «taxe de bienvenue», s'élevant à 47 millions, cette année. Le bras droit de Louise Harel, Pierre Lampron, compte aussi sur les économies réalisées grâce à l'engagement de réaliser des gains de productivité de 5%. Vision Montréal répète qu'il n'a pas intention de hausser l'impôt foncier des contribuables lors de la première année d'un éventuel mandat à la tête de Montréal.