La chef Pauline Marois reconnaît que son parti part en guerre électorale les coffres vides.

«C'est vrai qu'on n'est pas très riche», a-t-elle affirmé ce matin à l'émission C'est bien meilleur le matin, sur les ondes de la radio de Radio-Canada. La chef péquiste réagissait à un article de La Presse révélant que son parti est fauché. Pour elle, il ne l'est «pas complètement».

Le PQ traîne une dette de 800 000$. Ce boulet se chiffrait à 1,6 millions après les élections de 2007. «On l'a réduit de moitié», s'est félicité Mme Marois.

Selon elle, le PQ «a l'argent qu'il faut pour faire la campagne». Il n'a toutefois aucune liquidité et doit mener cette campagne à crédit. Une campagne de financement se tiendra pendant les élections.

Pour l'instant, le PQ n'a que 50 candidats en poste, comme le révèle également La Presse. Une cinquantaine d'investitures doivent avoir lieu d'ici dimanche. Les autres candidats, une vingtaine, seront désignés la semaine prochaine seulement, d'ici le 15 novembre.

«On comble tous nos comtés sans problème, a réagi Pauline Marois. Il y a des comtés où il y a des conventions contestées. C'est correct, ça fait partie des règles du jeu. Mais nous aurons 125 candidats ou candidates.»