Le chef du Parti libéral, Jean Charest, a refusé, mercredi, de sauter dans l'arène avec ses adversaires qui l'attaquaient de tous les côtés, appelant à une «campagne d'idées», plutôt que «d'attaques personnelles».

En matinée, la chef du Parti québécois, Pauline Marois, l'avait accusé de mentir, et de se défiler de ses responsabilités en matière de santé, allant même jusqu'à suggérer que le chef libéral avait été «impuissant» dans le dossier.

«Ça m'étonne qu'elle emploie à nouveau ce mot, a rétorqué M. Charest, de passage à Québec. Il me semble que la première fois qu'elle a employé ce mot, la réaction a été assez unanime pour en convenir qu'on allait parler du fond des dossiers.»

Le chef de l'ADQ, Mario Dumont, a quant à lui estimé que le Parti libéral était le parti des riches, une «business», qui menaçait la démocratie.

À quelques jours du débat des chefs, qui aura lieu mardi prochain, ces deux attaques en règle sont «de mauvaise augure», a jugé M. Charest.

Selon lui, les «attaques personnelles et les attaques négatives» contribuent au désintérêt de la population envers les élections.

«Je ne peux pas croire que ça va prendre ce ton-là. Je demande à Mme Marois et M. Dumont de ne pas tomber dans ces affaires-là», a-t-il conclu.