Quelques milligrammes de l’actualité environnementale.

Quiz

Combien y aura-t-il de voitures électriques en 2030 ?

PHOTO QILAI SHEN, ARCHIVES BLOOMBERG

Près de deux voitures électriques sur trois vendues dans le monde sont aujourd’hui vendues en Chine.

Selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), si la tendance se maintient, les véhicules électriques compteront pour 36 % du parc automobile mondial en 2030. Dans son plus récent rapport, l’AIE indique que les ventes de voitures électriques représenteront 18 % des ventes globales d’ici la fin de l’année. Celles-ci doubleront au cours des six années suivantes pour atteindre près de 40 % des ventes en 2030. La Chine domine largement le peloton : près de deux voitures électriques sur trois sont actuellement vendues dans l’empire du Milieu.

Vague de chaleur printanière : la faute aux changements climatiques

La vague de chaleur qui a touché l’Espagne, le Portugal, le Maroc et l’Algérie en avril a été rendue au moins 100 fois plus probable en raison des changements climatiques. C’est la conclusion d’une étude du World Weather Attribution (WWA), qui se spécialise dans l’étude des impacts du réchauffement planétaire. Grâce à des modèles climatiques de plus en plus performants, il est en effet possible de réaliser plus rapidement des « études d’attribution » à la suite d’évènements météorologiques extrêmes. En avril, les températures ont dépassé les 40 ℃ dans certaines régions du Maroc et de l’Algérie. On a aussi enregistré en Espagne un nouveau record européen de 38,8 ℃.

La biodiversité pour stocker encore plus de carbone

PHOTO MARTIN CHAMBERLAND, ARCHIVES LA PRESSE

Favoriser la diversité végétale, notamment dans le cadre de programmes de plantations, permettrait d’augmenter la quantité de carbone absorbé par les sols.

Comment augmenter la capacité des sols à absorber encore plus de carbone ? Grâce à la biodiversité, pardieu ! C’est le constat d’une étude parue à la fin d’avril dans la revue Nature. Selon une équipe de chercheurs internationaux, une plus grande diversité végétale permet d’augmenter d’environ 30 % la quantité de carbone absorbé par les sols. Pour leur étude, les scientifiques ont analysé la base de données de l’inventaire forestier du Canada, à partir duquel ils ont mené plusieurs modélisations. Les chercheurs reconnaissent cependant qu’il pourrait s’avérer difficile de mettre ces principes en application dans des forêts naturelles. Ces balises pourraient néanmoins s’appliquer dans le cadre de programmes de plantations et de restauration d’écosystèmes.

Hausse fulgurante des déchets électroniques

PHOTO JONATHAN HAYWARD, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

En 2020 seulement, la population canadienne a produit près de 1 million de tonnes de déchets électroniques.

Preuve de l’importance grandissante des produits électroniques dans notre quotidien, les déchets électroniques ont plus que triplé au Canada au cours des 20 dernières années. Selon une nouvelle étude de l’Université de Waterloo, cette hausse spectaculaire s’explique par le nombre grandissant de nouveaux produits électroniques et leur durée de vie plus courte. En 2020 seulement, la population canadienne a produit près de 1 million de tonnes de déchets électroniques, et la hausse se poursuivra dans les années à venir. L’étude signale que l’industrie du recyclage devra s’adapter pour répondre à la demande. Au Québec, plusieurs groupes demandent au gouvernement d’adopter une loi sur l’obsolescence programmée. En France, par exemple, un indice de réparabilité doit être affiché depuis 2021 sur différentes catégories de produits électroniques.

Un nouveau record pour le CO2

PHOTO FRED DUFOUR, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

En avril, la concentration de CO2 dans l’atmosphère a atteint un niveau jamais égalé.

La concentration de CO2 dans l’atmosphère a établi un nouveau record de 423,3 parties par million (ppm) pour le mois d’avril. Celle-ci pointait à 399 ppm à la même période 10 ans plus tôt. Depuis l’ère préindustrielle, cet indicateur connaît une croissance soutenue, qui s’est accélérée à partir des années 1960. Depuis cette période, la hausse des températures à la surface de la Terre suit une courbe semblable à celle du CO2 atmosphérique. Selon le Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), la concentration de CO2 dans l’atmosphère ne doit pas dépasser 350 ppm si l’on veut limiter le réchauffement planétaire à 1,5 ℃ d’ici la fin du siècle.