(Mexico) Les échouements massifs d’oiseaux morts sur les côtes mexicaines, après des phénomènes similaires au Pérou et au Chili, seraient la conséquence « très probable » d’un « réchauffement des eaux de l’océan pacifique » ont annoncé vendredi les autorités.

Les ministères de l’Agriculture et de l’Environnement ont, après analyses, « exclu la présence » du virus AH5N1 responsable de la grippe aviaire et déterminé que les oiseaux étaient « morts de faim », selon un communiqué de presse commun.

« La cause la plus probable de cet évènement épidémiologique est le réchauffement des eaux de l’océan Pacifique, dû aux effets du phénomène climatique El Niño », est-il précisé.

Selon les ministères, le réchauffement de la surface de l’océan Pacifique fait descendre les poissons plus profondément empêchant les oiseaux de les chasser.

Le phénomène météorologique El Niño, généralement associé à une augmentation des températures mondiales, se produit en moyenne tous les deux à sept ans et ses effets se font déjà sentir, a annoncé la semaine dernière la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) aux États-Unis.

Au Mexique, ce sont principalement des Puffin de Buller, une espèce vulnérable selon l’UICN, qui vivent au large et se reproduisent sur des îles, qui ont été retrouvés morts, de même que des mouettes et des pélicans.

Ces oiseaux sauvages meurent généralement au large et sont rejetés sur le rivage par les courants marins, selon le même communiqué soulignant que les recherches se poursuivent.