Ratons laveurs infectés par la rage Québec met en garde 18 municipalités d'Estrie

(Montréal) Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs élargit la zone de surveillance pour la rage du raton laveur à 18 nouvelles municipalités estriennes.

Cet avis fait suite à la détection d’un cas de rage du raton laveur à Eustis, dans le Maine, en juin. Cette ville du nord-est de cet État américain se trouve à 23 kilomètres de la frontière avec le Canada, et à environ 75 kilomètres de Lac-Mégantic, en Estrie.

Le ministère a donc décidé d’élargir la zone de surveillance au Québec, qui incluait déjà des zones de l’Estrie et de la Montérégie, pour y ajouter 18 municipalités estriennes.

Les citoyens de la zone de surveillance sont priés de contacter le ministère s’ils aperçoivent un raton laveur, une mouffette ou un renard mort ou qui semble désorienté, blessé, anormalement agressif ou paralysé.

Le signalement peut se faire par téléphone au 1 877 346-6763, ou par un formulaire en ligne.

Une lutte active au sud de la frontière

« La rage est une maladie contagieuse et mortelle qui se transmet à tous les mammifères. Elle peut se transmettre d’un animal infecté à l’humain », rappelle le ministère dans son communiqué.

Pour éviter une infection ou la propagation, le ministère recommande d’éviter de s’approcher d’un animal inconnu, qu’il soit sauvage ou domestique. En cas de morsure ou griffure, il est important de laver la région touchée avec de l’eau et du savon pendant 10 à 15 minutes et de contacter le 811.

Les carcasses ne devraient jamais être touchées à mains nues. Le ministère encourage aussi les citoyens à aménager leurs domiciles pour éviter d’attirer les animaux sauvages (par exemple, en sécurisant les poubelles). Les animaux domestiques peuvent être vaccinés contre la rage.

Un foyer épidémique de rage du raton laveur a été identifié à Burlington, au Vermont, avait annoncé le ministère au début du mois de juin. Après la découverte d’un raton laveur infecté dans le Maine, « la surveillance de la rage a été augmentée [dans cet État] et des évaluations sont en cours afin d’identifier la meilleure stratégie pour éviter la propagation de la maladie. Le Ministère suit de près l’évolution de la situation au Maine et collabore étroitement avec les autorités américaines », précise l’agence provinciale.