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Quiz : De combien ont augmenté les émissions de CO2 issues de la climatisation à l’échelle mondiale depuis 1990 ?

Elles ont presque triplé, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE). En 2022 seulement, la consommation d’énergie pour la climatisation a grimpé de 5 % par rapport à 2021. Si le réchauffement planétaire favorise l’utilisation accrue de la climatisation, celle-ci contribue aussi à l’effet de serre, telle une boucle de rétroaction positive. L’aménagement des villes en visant la réduction des îlots de chaleur est l’une des solutions pour réduire le recours à la climatisation.

Des vidéos controversées en Floride

IMAGE TIRÉE DU SITE DE LA PRAGER UNIVERSITY FOUNDATION

Le résumé de la vidéo de 9 minutes se lit comme suit : « On dit aux enfants de lutter contre les changements climatiques, mais on leur enseigne rarement le coût humain de la réduction des émissions. Cette vidéo d’animation sensibilise les élèves à l’énergie et à l’environnement à travers les yeux de la jeune Ania, qui vit en Pologne et doit faire face à un hiver dévastateur après que le gouvernement polonais a interdit l’utilisation du charbon. »

Le département de l’Éducation de la Floride a récemment approuvé la diffusion en classe de vidéos produites par la Prager University Foundation, une organisation conservatrice qui nie l’existence des changements climatiques et fait la promotion des combustibles fossiles. Dans l’une des vidéos, le narrateur affirme que les changements climatiques ont toujours existé et compare les militants pour le climat aux nazis ou au régime communiste. En entrevue avec le magazine Scientific American, sa PDG, Marissa Streit, a déclaré que ces vidéos permettront un rééquilibrage dans les écoles qui ont été « détournées par la gauche ».

Regardez l’une des vidéos (en anglais)

Moins de plastique dans les océans ?

PHOTO DAVID MAURICE SMITH, ARCHIVES THE NEW YORK TIMES

Débris de plastique rejetés par l’océan sur l’île Bremmer, en Australie

Une nouvelle étude publiée dans la revue Nature Geoscience estime qu’environ 500 000 tonnes de plastique se retrouvent chaque année dans les océans, dont la moitié provient de l’industrie des pêches. Un nombre nettement moins élevé que les conclusions d’une étude publiée en 2015, qui estimait à 8 millions de tonnes le plastique rejeté annuellement dans les océans. Selon les auteurs de cette nouvelle étude, la quantité de plastique relâchée en mer augmente cependant de 4 % par année. Ils ont aussi estimé qu’en 2020, 3,2 millions de tonnes de plastique flottaient à la surface des océans et que cette pollution y demeurait plus longtemps.

Des vagues de chaleur causées par les changements climatiques

PHOTO ALY SONG, ARCHIVES REUTERS

Une femme se protège du soleil pendant une vague de chaleur, à Shangai, en Chine, le 4 juillet.

Les vagues de chaleur qui ont récemment frappé la Chine, les États-Unis et le sud de l’Europe auraient pratiquement été impossibles sans les changements climatiques, conclut le World Weather Attribution. La vague de chaleur en Chine était « au moins 50 fois plus probable » en raison des changements climatiques, affirme l’organisation qui se spécialise dans les études d’attribution, un domaine scientifique qui a fait des pas de géant au cours des dernières années. Si la planète se réchauffait de 2 degrés par rapport à l’ère préindustrielle d’ici la fin du siècle, ce genre d’évènement serait susceptible de se produire tous les deux à cinq ans, signale l’étude.

Plus de la moitié des espèces vivent à la surface de la Terre

PHOTO ARCHIVES LE SOLEIL

Selon une estimation, 90 % des champignons se retrouvent sur les surfaces terrestres.

Où vivent les espèces présentes sur notre planète ? Plus de la moitié sont sur terre, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences. Les chercheurs du Swiss Federal Institute for Forest, Snow and Landscape Research ont estimé que 90 % des champignons, 85 % des plantes et plus de 50 % des bactéries se retrouvent sur les surfaces terrestres. Cette proportion (59 %) est beaucoup plus élevée que celle évaluée dans une étude publiée en 2006, qui suggérait que 25 % des espèces vivaient sur terre. En entrevue au quotidien The Guardian, le spécialiste des sols Roy Neilson, qui n’a pas participé à cette recherche, a indiqué que « l’approche adoptée dans cette étude génère sans doute la meilleure estimation actuelle de la biodiversité des sols à l’échelle mondiale ».