Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs

Quiz

Quelle est la valeur des légumes déclassés « sauvés » cette année par Artha-Récolte ?

Réponse

225 000 $. La quatrième saison du programme Artha-Récolte, qui a pour mission de « sauver » les légumes non récoltés dans les champs de la municipalité régionale de comté (MRC) d’Arthabaska, a permis d’en recueillir une vingtaine de tonnes chez une trentaine de producteurs. Près de deux tonnes de pommes de terre déclassées ont notamment été récoltées chez Croustilles Yum Yum et distribuées à huit organismes œuvrant en sécurité alimentaire, a indiqué la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR), qui porte le projet.

Relisez notre reportage sur Artha-Récolte

Rare visite d’épaulards dans le golfe du Saint-Laurent

PHOTO JARED TOWERS, ARCHIVES LA PRESSE CANADIENNE

Les épaulards étaient abondants dans l’estuaire du Saint-Laurent dans les années 1940.

Un groupe d’au moins trois épaulards a été observé à la fin d’octobre au large du village de La Tabatière, sur la Basse-Côte-Nord, rapporte le Groupe de recherche et d’éducation sur les mammifères marins (GREMM). La précédente observation dans le golfe du Saint-Laurent date des années 1990, quand un groupe de quatre ou cinq épaulards y avait séjourné régulièrement, tandis que la dernière observation dans l’estuaire date de 2003, quand deux épaulards ont été vus au large des Bergeronnes, ajoute l’organisme. Les épaulards étaient abondants dans l’estuaire du Saint-Laurent dans les années 1940, selon des documents de l’époque. La population d’épaulards de l’Atlantique Nord-Ouest ne compterait que 70 individus.

Début de la construction du nouveau centre de tri de Montréal

PHOTO ALAIN ROBERGE, LA PRESSE

Le futur centre de tri de matières recyclables de l’est de Montréal recevra annuellement quelque 150 000 tonnes de matières provenant de la collecte sélective.

La construction du futur centre de tri de matières recyclables de l’est de Montréal a été officiellement lancée par une première pelletée de terre, à la fin d’octobre. L’établissement, propriété de l’entreprise Green For Life (GFL), doit entrer en service le 2 janvier 2025. Il recevra annuellement quelque 150 000 tonnes de matières provenant des collectes sélectives de l’est de l’île de Montréal, qui sont actuellement traitées au centre de tri du Complexe environnemental de Saint-Michel, dont les activités cesseront à l’automne 2024. Pendant une courte période de transition, GFL traitera ces matières dans ses autres installations de la région.

Relisez notre article sur l’attribution du contrat du nouveau centre de tri de Montréal

Une centrale au charbon en Inde et au Bangladesh

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Les défenseurs de l’environnement estiment que la centrale électrique au charbon inaugurée par l’Inde et le Bangladesh menace les moyens de subsistance de millions de personnes.

L’Inde et le Bangladesh ont inauguré le 1er novembre une centrale électrique au charbon près de l’une des plus grandes forêts de mangroves du monde, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO, à un mois de la 28e conférence climatique des Nations unies (COP28). La centrale thermique de Maitree, d’une puissance de 1320 mégawatts, devrait brûler 4,75 millions de tonnes de charbon par an et les défenseurs de l’environnement estiment qu’elle menace les moyens de subsistance de millions de personnes. Les dirigeants mondiaux ne sont pas parvenus à se mettre d’accord sur une élimination progressive des combustibles fossiles lors du sommet du G20 qui s’est tenu en septembre à New Delhi.

Avec l’Agence France-Presse

L’abattage de chevaux sauvages par hélicoptère reprendra en Australie

PHOTO RICK BOWMER, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

L’Australie s’apprête à reprendre l’abattage de chevaux sauvages, visant à freiner la croissance de la population, estimée à quelque 19 000 chevaux.

La reprise de l’abattage de chevaux sauvages dans le parc national du Kosciuszko, en Australie, a été approuvée à la fin d’octobre par les autorités locales, une mesure visant à freiner la croissance de la population de ces animaux exotiques envahissants surnommés « brumbies ». Environ 19 000 chevaux sauvages vivent dans ce parc, où ils augmentent l’érosion des sols, tuent la végétation en la broutant ou la piétinant, provoquent l’effondrement de terriers, sont en concurrence avec d’autres animaux pour la nourriture et les abris et rendent les points d’eau insalubres. L’abattage par hélicoptère avait été brièvement employé en 2000, avant d’être interrompu devant l’indignation populaire.

Avec l’Agence France-Presse