Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs

Quiz

Q : Combien d’arbres à maturité et en santé ont été coupés par la Ville de Québec à la demande d’automobilistes ?

R : 35. Ces chênes rouges d’une trentaine d’années en parfaite santé ont été abattus dans le secteur de Loretteville au début de novembre, à la demande de citoyens se plaignant que la chute des glands endommageait leur véhicule, rue Bazire. La Ville de Québec justifie aussi la coupe par la présence dans les arbres de pucerons sécrétant du miellat, une substance collante qui dégoutte sur ce qui se trouve sous l’arbre et forme des champignons. La Ville s’engage à planter 35 nouveaux arbres d’une essence à déterminer à l’automne 2024.

Un satellite québécois pour mesurer les émissions de CO2

IMAGE FOURNIE PAR GHGSAT

Vanguard, le premier satellite mesurant les émissions de dioxyde de carbone (CO2) d’installations industrielles de l’entreprise québécoise GHGSat, a été lancé en orbite le 11 novembre.

L’entreprise québécoise GHGSat a lancé en orbite son premier satellite mesurant les émissions de dioxyde de carbone (CO2) d’installations industrielles, le 11 novembre. L’appareil baptisé Vanguard s’appuie sur la technologie développée par GHGSat pour mesurer les émissions de méthane (CH4) avec une précision atteignant 25 mètres au sol. « Vanguard peut viser des cibles spécifiques et attribuer les émissions avec précision, contrairement aux satellites publics de mesure du COdéjà en orbite », a indiqué dans un communiqué l’entreprise, dont les données sont aussi utilisées par la NASA et les Nations unies. Deux autres satellites mesurant le méthane ont été lancés au même moment, portant la constellation de GHGSat à 12 satellites.

Consultez le site de GHGSat

37 millions pour protéger les îles de la Madeleine de l’érosion

IMAGE FOURNIE PAR LE MINISTÈRE DES TRANSPORTS ET DE LA MOBILITÉ DURABLE DU QUÉBEC

Des travaux de 37,3 millions de dollars se déroulent aux îles de la Madeleine pour protéger de l’érosion côtière la route 199, seul lien routier de l’archipel.

Des travaux de 37,3 millions de dollars se déroulent aux îles de la Madeleine pour protéger de l’érosion côtière la route 199, seul lien routier de l’archipel. Financé par Québec, le chantier consiste à recharger la plage sur plus d’un kilomètre dans le secteur de Pointe-aux-Loups, en y installant notamment d’immenses tubes en géotextile jouant le même rôle qu’un enrochement. Cette structure côtière artificielle rehaussera la plage, afin de réduire l’énergie des vagues et ainsi limiter les effets de l’érosion côtière. Les travaux, qui se termineront en décembre, ont nécessité le dragage de plus de 120 000 mètres cubes de sable dans le chenal de la Grande Entrée.

La tique porteuse de la maladie de Lyme pourrait s’établir en Gaspésie d’ici 2050

PHOTO EDOUARD PLANTE-FRÉCHETTE, ARCHIVES LA PRESSE

Vue de la ville de Carleton-sur-Mer à partir du mont Saint-Joseph

Les changements climatiques feront de la Baie-des-Chaleurs une zone propice à l’implantation de la tique porteuse de la maladie de Lyme d’ici 2050, prévient la Direction régionale de santé publique de la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine dans un rapport sur les vulnérabilités climatiques de la région, publié le 8 novembre. L’érosion côtière représente aussi une menace, particulièrement dans les MRC d’Avignon, du Rocher-Percé et aux Îles-de-la-Madeleine. Le vieillissement accéléré de la population et le haut niveau de pauvreté dans la région viendront « exacerber les conséquences [des changements climatiques] sur la population de la Gaspésie et des Îles », s’est inquiété dans un communiqué le directeur régional de santé publique, Yv Bonnier Viger.

L’Australie offre l’asile climatique aux citoyens des Tuvalu

PHOTO TORSTEN BLACKWOOD, ARCHIVES AGENCE FRANCE-PRESSE

Les Tuvalu sont un petit archipel du Pacifique.

L’Australie offrira graduellement l’asile climatique aux 11 000 citoyens des Tuvalu, petit archipel du Pacifique grignoté par la montée des eaux et menacé de disparition d’ici un siècle, ont annoncé les deux pays le 8 novembre. Les Tuvaluans réfugiés en Australie auront notamment accès aux systèmes d’éducation et de santé et à des aides financières et familiales, précise le traité, premier accord international s’attaquant spécifiquement à la mobilité climatique. Ce traité doit encore être ratifié pour entrer en vigueur. Afin d’éviter toute « fuite des cerveaux » trop dommageable, le nombre d’entrées sera limité dans un premier temps à 280 par année.

Avec l’Agence France-Presse