Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs.

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Le gaspillage alimentaire a-t-il un impact sur les émissions de GES ?

Aux États-Unis, la nourriture qui aboutit dans les dépotoirs est une source importante d’émissions de méthane, un gaz à effet de serre (GES) beaucoup plus puissant que le dioxyde de carbone (CO2). Selon une évaluation de l’Agence de protection américaine de l’environnement (EPA), les résidus de nourriture ont produit en 2020 l’équivalent de 55 millions de tonnes de CO2 dans l’atmosphère pour les 100 prochaines années, soit des émissions comparables à la pollution annuelle émise par 12 millions de voitures à essence.

« Un moment de vérité » pour l’industrie des énergies fossiles

PHOTO NTB / REUTERS

Fatih Birol, directeur général de l’Agence internationale de l’énergie (AIE)

L’investissement actuel de 800 milliards US par an dans le secteur mondial du pétrole et du gaz devra être réduit de moitié et les émissions de gaz à effet de serre, qui résultent de la combustion de combustibles fossiles comme le pétrole, devront diminuer de 60 % pour donner au monde une chance d’atteindre ses objectifs climatiques, a précisé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un récent rapport. « L’industrie du pétrole et du gaz est confrontée à un moment de vérité lors de la COP28 à Dubaï, a déclaré Fatih Birol, directeur général de l’AIE. Les producteurs de pétrole et de gaz doivent prendre des décisions profondes quant à leur place future dans le secteur mondial de l’énergie. »

L’Agence internationale de l’énergie accusée de « diffamation »

PHOTO HASNOOR HUSSAIN, ARCHIVES REUTERS

Haitham Al Ghais, secrétaire général de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEC)

Dans une sortie remarquée, à quelques jours de l’ouverture de la COP28, à Dubaï, le patron de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEC) a accusé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) de « diffamer » l’industrie des énergies fossiles. Le secrétaire général de l’OPEC, Haitham Al Ghais, a réagi au rapport de l’AIE et aux propos du directeur de l’agence voulant que l’industrie des énergies fossiles fasse face à « un moment de vérité » et qu’elle doive choisir entre aggraver la crise climatique ou prendre le virage des énergies renouvelables. « Cela présente un cadre extrêmement restreint de défis qui nous attendent et minimise des questions telles que la sécurité énergétique, l’accès à l’énergie et l’accessibilité financière de l’énergie. Cela diffame également injustement l’industrie comme étant à l’origine de la crise climatique », a-t-il déclaré.

La pollution par le charbon a fait des milliers de victimes

PHOTO LUKE SHARRETT, ARCHIVES BLOOMBERG

La centrale thermique de John E. Amos, à Winfield, en Virginie-Occidentale, est alimentée au charbon.

Aux États-Unis, la pollution de l’air causée par les installations de production d’électricité alimentées au charbon aurait causé 460 000 morts en 20 ans, selon une analyse de la George Mason University, en Géorgie. Entre 1999 et 2020, les particules fines issues de la combustion du charbon ont tué principalement des personnes âgées de 65 ans et plus, révèle l’étude dans la revue Science. Depuis 2020, grâce à une réglementation plus stricte et au remplacement du charbon par du gaz naturel, entre autres, le nombre de morts est passé de plus de 20 000 par année à environ 1600.

Facebook et la biodiversité

PHOTO CLAUDIO CONTRERAS, ARCHIVES LA PRESSE

Les montagnes Macaya du massif de la Hotte, en Haïti, une région riche en biodiversité

Un réseau social comme Facebook peut-il jouer un rôle pour aider à déterminer certains points chauds de la biodiversité sur la planète ? Des chercheurs de l’Université de Queensland, en Australie, ont cherché à y voir plus clair, et les réponses sont étonnantes. Dans leur étude publiée dans la revue BioScience, ils ont comparé des données publiées sur Facebook avec celles inscrites au Fonds mondial d’information sur la biodiversité. Les auteurs ont conclu que les photographies animalières publiées sur Facebook par des amateurs permettaient de « jouer un rôle essentiel dans la réduction du déficit de connaissances sur la biodiversité dans les pays tropicaux en développement, riches en biodiversité, tels que le Bangladesh ».