Notre sélection de nouvelles environnementales d’ici et d’ailleurs

Quiz

Quel est le mot de l’année 2023 selon le dictionnaire Oxford dans la catégorie « enfant » ?

a) Guerre

b) Changements climatiques

c) Plastique

Réponse

b : changements climatiques

Le dictionnaire anglais Oxford a élu l’expression « changements climatiques » comme le mot qui représente le mieux l’année 2023 aux yeux des enfants. Le choix a été déterminé par un sondage mené auprès de 5000 enfants anglais âgés de 6 à 14 ans. Un tiers d’entre eux (33 %) ont choisi changements climatiques. Le mot guerre suit avec 31 % et couronnement avec 24 %.

Marée de granules de plastique en Espagne

PHOTO LALO R. VILLAR, ARCHIVES ASSOCIATED PRESS

Une bénévole montre des billes de plastique ramassées sur une plage à Nigran, Pontevedra, Espagne, le mardi 9 janvier 2024.

Depuis deux semaines, des plages du nord-ouest de l’Espagne sont envahies par des millions de granules de plastique. Ils proviennent d’un conteneur tombé en mer au large du Portugal en décembre. Il contenait 1000 sacs de 55 lb de minuscules billes destinées à fabriquer des objets de plastique, a indiqué un responsable espagnol à l’Associated Press. Une vaste opération de nettoyage est en cours. Des procureurs espagnols ont aussi ouvert une enquête pour déterminer si les billes ont des propriétés toxiques. Les environnementalistes craignent par ailleurs que les poissons mangent les granules et que ces derniers se retrouvent ensuite dans la chaîne alimentaire.

Le déni climatique rapporte gros

PHOTO DADO RUVIC, REUTERS

Les chaînes qui diffusent du contenu niant les changements climatiques sont lucratives pour YouTube.

La plateforme de visionnement YouTube engrangerait annuellement près de 13 millions de dollars en revenus publicitaires liés à des chaînes qui diffusent du contenu axé sur le déni climatique. C’est ce que montre une étude menée par le Center for Countering Digital Hate, une organisation non gouvernementale qui vise à lutter contre la désinformation en ligne. Les auteurs ont utilisé un modèle d’intelligence artificielle pour étudier près de 12 058 vidéos diffusées sur 96 chaînes qui font la promotion du négationnisme climatique. Elles ont été visionnées près de 325 millions de fois au cours des six dernières années.

Consultez l’étude (en anglais)

Des microplastiques dans les champs

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, ARCHIVES LA PRESSE

Les terres agricoles traitées avec des engrais chimiques ou du fumier contiendraient plus de microplastiques.

Grâce à des échantillons de sols prélevés depuis 1846, des chercheurs anglais ont pu démontrer que la présence des microplastiques a augmenté de manière exponentielle dans les champs à partir des années 1990. Les résultats, qui viennent de paraître dans la revue Nature Communications, montrent que les terres agricoles traitées avec des engrais chimiques ou du fumier sont les plus affectées. Les concentrations de microplastiques ont par exemple bondi de 350 % entre 1997 et 2005 et de 183 % entre 2010 et 2022 dans les champs fertilisés avec des engrais chimiques. « Les sols agricoles sont des récepteurs et des réservoirs de pollution microplastique, un héritage qui s’accroît au fil du temps », préviennent les auteurs.

Lisez l’article de Nature Communications (en anglais)

Neiges pas si éternelles

PHOTO BERNARD BRAULT, ARCHIVES LA PRESSE

Le mont Baker, dans l’état de Washington.

Le réchauffement climatique causé par l’homme a entraîné une diminution importante des calottes de neige qui alimentent chaque printemps les principaux bassins hydriques de l’hémisphère Nord. C’est ce que démontre une analyse de la fonte des neiges dans les régions montagneuses pendant la période allant de 1981 à 2020 publiée dans Nature. La découverte principale ? Lorsque les températures hivernales moyennes passent au-dessus de -8 °C, la fonte des neiges s’accélère de manière très importante. Au-delà de ce point, la neige devient de plus en plus sensible avec chaque degré de réchauffement supplémentaire. « Il faut s’attendre à des diminutions sans précédent du manteau neigeux même avec un réchauffement supplémentaire modeste », avertissent les chercheurs.

Lisez l’article paru dans Nature (en anglais)