Ottawa investira 1,5 million de dollars dans les cinq prochaines années pour la protection d’espèces en péril au Québec, dont le petit blongios, en Montérégie, qui a beaucoup fait parler de lui dans le cadre du projet de giga-usine de Northvolt.

Douze projets de conservation se partageront cette somme, qui fait partie d’une enveloppe plus large de 7,5 millions finançant un total de 56 projets à l’échelle du Canada.

Le Centre d’interprétation du milieu écologique du Haut-Richelieu recevra ainsi 100 000 $ pour un projet quinquennal visant à protéger six espèces classées en péril qui vivent en forêt, dont, en plus du petit blongios, le Martinet ramoneur et l’Aster à rameaux étalés, des espèces menacées, et le Carex faux-lupulina, une espèce en voie de disparition.

PHOTO ROBERT SKINNER, LA PRESSE

Le ministre de l’Environnement et du Changement climatique du Canada Steven Guilbeault

Nature Québec recevra aussi 26 000 $ pour élaborer un concept d’aire protégée visant la protection de la harde de caribous montagnards de la Gaspésie par la conservation des forêts anciennes de la péninsule de Gaspé.

Le gouvernement fédéral indique que ces sommes proviennent d’investissements de plus de cinq milliards de dollars visant à mettre un frein à la perte de biodiversité et à protéger 30 % des terres et des eaux canadiennes d’ici 2030, comme convenu à la 15e conférence des Nations unies sur la diversité biologique (COP15), qui s’est tenue à Montréal en 2022.