L’opposition officielle à l’hôtel de ville de Montréal demande à l’administration Plante et à la santé publique régionale de collaborer pour effectuer un bilan de santé de l’est de Montréal.

Les élus locaux s’inquiètent de l’impact de différents projets de développement sur la qualité de l’air dans cette partie de la métropole, où la pollution est déjà bien présente.

« Ça reste une préoccupation constante pour les gens du secteur : avec quels polluants atmosphériques ils vivent au jour le jour ? », a affirmé Julien Hénault-Ratelle, conseiller municipal dans Tétreaultville, en point de presse mardi. « Ça affecte leur qualité de vie. »

Flanqué de sa collègue Alba Zuniga Ramos du district voisin de Louis-Riel, M. Hénault-Ratelle a montré du doigt l’arrivée de la plateforme de transbordement de Ray-Mont Logistiques, ainsi que le prolongement planifié du boulevard de l’Assomption et de l'avenue Souligny comme nouveaux éléments perturbateurs. « On retrouve devant une tempête parfaite pour venir impacter négativement la qualité de l’air du secteur », a-t-il dit.

Mme Zuniga Ramos et M. Hénault-Ratelle demandent donc la réalisation d’une évaluation d’impact sur la santé (ÉIS) du développement de l’est de Montréal par la santé publique de Montréal.

Ils veulent aussi que deux stations d’analyse de la qualité de l’air soient ajoutées dans l’est de Montréal, afin de disposer d’information en continu sur la présence de polluants.

« Nous considérons que le rôle de l’administration Plante est d’être plus proactive dans le dossier », a-t-elle dit. « Les citoyens de l’est ont besoin de se faire entendre. »