Une manifestation de cyclistes visant à sensibiliser les automobilistes à l’importance de rouler prudemment a eu lieu samedi matin sur le Plateau Mont-Royal et a ralenti la circulation par endroits pendant quelques heures.

Le rendez-vous a été donné par l’organisation Vélo fantôme Québec à l’intersection des avenues du Parc et du Mont-Royal à 11 h. La mobilisation, qui s’est faite sous forme de « piste cyclable humaine », a rassemblé une cinquantaine de personnes.

  • Manifestation sur l’avenue du Parc, à Montréal

    PHOTO JOSIE DESMARAIS, LA PRESSE

    Manifestation sur l’avenue du Parc, à Montréal

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Vélo fantôme Québec est à l’origine du mouvement de vélos blancs installés là où ont péri des cyclistes après avoir été happés par des véhicules.

L’organisme a installé son premier vélo blanc avenue du Parc en 2013 à la suite de la mort de Suzanne Châtelain. Depuis, plusieurs décès sont à déplorer à Montréal et de nombreux vélos blancs ont été placés à divers endroits de la ville.

Présent à l’évènement avec ses enfants, Frédéric Bataille plaide pour que les parents puissent laisser leurs petits seuls à vélo à Montréal sans que leur vie soit mise en danger.

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Frédéric Bataille a participé à la manifestation avec ses deux enfants.

M. Bataille constate que la Ville est sensibilisée à cet enjeu, que « ça va dans le bon sens, mais trop lentement », dit-il.

Avec les changements climatiques, il lui semble évident qu’il faut tout faire pour limiter les transports polluants et qu’il est essentiel d’encourager les gens à se déplacer à vélo.

À son avis, une grande ville comme Montréal peut parfaitement être sécuritaire pour les cyclistes à condition de l’aménager en ayant cette priorité bien en tête.

L’administration Plante est parfaitement consciente de tout cela et l’une de ses conseillères, Marie Plourde (qui représente le district Mile End) était d’ailleurs présente samedi matin à la manifestation.

L’avenue du Parc fait partie de ses grandes préoccupations. « Cette avenue est large, les gens ont tendance à y avoir le pied pesant, observe-t-elle. On a ajouté des traverses et un feu de circulation, mais notre demande au gouvernement du Québec pour avoir aussi des photos radars est malheureusement restée lettre morte. »

Marie Plourde souligne donc que son équipe est parfaitement consciente qu’il reste du travail pour améliorer la sécurité des cyclistes, particulièrement sur cette avenue, de même que pour ajouter encore « des projets structurants à la fois pour les cyclistes, les piétons, le transport en commun et la voiture ».