Valérie Plante a rejeté la responsabilité de la mort des journaux locaux Métro, mardi, quelques jours après la suspension des activités de l’entreprise.

« Je me désole de la décision qui a été prise par Métro Média, mais évidemment, je ne peux pas prendre la responsabilité de quelque chose qui dépasse le simple système de distribution », a dit la mairesse, mardi, en marge d’un point de presse.

Le grand patron de l’entreprise, Andrew Mulé, avait montré du doigt le règlement de l’administration Plante qui limite la distribution du Publisac, dans lequel ses journaux étaient distribués. « Métro a reçu un coup particulièrement dévastateur lorsque le maire de Montréal a annoncé la fin de notre mode de distribution », a-t-il déploré. « La fin prématurée de nos médias imprimés a fait que nous n’avions aucun moyen de financer rapidement notre avenir sans un investissement important. »

Mme Plante a affirmé vouloir une « conversation nationale » sur le financement des médias d’information afin de trouver des solutions pérennes à ce problème. « Ce n’est pas la distribution, le gros du problème, c’est le mode de financement », a-t-elle affirmé, soulignant que son règlement sur le Publisac était « une réponse directe à une crise, la crise climatique ».