(Montréal) Qualifiant de « particulièrement préoccupante » la situation du français dans la métropole, le ministre de la Langue française, Jean-François Roberge, a annoncé vendredi l’octroi d’une aide financière de 1,5 million à la Ville de Montréal pour des activités de promotion et de valorisation de la langue française, au cours des trois prochaines années.

Ces projets viseront surtout les nouveaux arrivants, le milieu des affaires, les jeunes et le milieu culturel, a expliqué la mairesse de Montréal, Valérie Plante, en conférence de presse.

On prévoit notamment organiser une dictée des municipalités, un évènement pour promouvoir le français auprès des commerçants, financer les célébrations de la fête nationale et inciter les festivals à bonifier leur programmation francophone.

Aux journalistes lui demandant si le montant accordé était suffisant, étant donné le recul que le français semble présenter dans les lieux publics montréalais, le ministre Roberge a répondu qu’il était conscient que cette aide provinciale ne parviendrait pas à régler tous les problèmes.

Il a invité la population à manifester son désaccord lorsqu’un commerçant est incapable d’offrir des services en français. « Et si ce n’est pas possible d’être servi en français, il faut porter plainte à l’Office québécois de la langue française, a-t-il poursuivi. On a des lois qui doivent être respectées et les citoyens ont le devoir d’exiger d’être servis en français. »