L’élue responsable des immeubles au sein de l’administration Plante a affirmé lundi que le récent refus de changer les ampoules dans un édifice municipal était le résultat d’un « flou artistique ».

Émilie Thuillier réagissait à un reportage de La Presse paru vendredi dernier. Celui-ci révélait que la ressource en santé mentale L’Atelier, locataire de la Ville, s’était vue refuser une demande de changement d’ampoule, au début du mois de novembre : « suite aux restrictions budgétaires, nous avons été dans l’obligation d’annuler votre requête non urgente. Merci de refaire une requête en 2024 ».

Mme Thuillier a déploré ce refus, assurant qu’il restait de l’argent pour assurer l’éclairage du parc immobilier municipal.

« Ce n’est pas une directive qui a été envoyée telle qu’elle », a dit l’élue, lundi, en réponse à une question du conseiller municipal Richard Deschamps. « Il y a eu un flou artistique dans les communications, on pourrait dire ça comme ça. Ça a été rétabli très rapidement. »

« Bien sûr, quand on a besoin d’ampoules et de lumières dans n’importe quel bâtiment, ce sera fait », a-t-elle ajouté.

Même si l’administration Plante a présenté mercredi dernier un budget de 7 milliards pour l’an prochain, son plan de restriction budgétaire est toujours en vigueur jusqu’à la fin de l’année. Objectif : économiser 115 millions afin de pouvoir boucler l’année. Depuis l’annonce du plan, mi-octobre, les gestionnaires de la Ville de Montréal n’ont plus le droit de pourvoir les postes vacants non essentiels et ont perdu le contrôle d’une partie des fonds qui étaient attribués à leur service sans être formellement engagés.