Le gel d’embauche partiel décidé mi-octobre par l’administration Plante continuera en 2024, a assuré le nouveau bras droit de la mairesse.

L’ensemble des postes à pourvoir au 1er janvier 2024 continuera à faire l’objet d’un examen au cas par cas, quitte à décevoir certains cadres municipaux, selon le président du comité exécutif Luc Rabouin.

« Le 31 décembre à minuit, ils ne sont pas dégelés. Ce qu’on va faire, c’est que chacun des postes, on va l’analyser pour s’assurer qu’on en ait vraiment besoin », a dit M. Rabouin, mardi, en entrevue avec La Presse. « Il y a des postes là-dedans dont on a vraiment besoin. Il y en a peut-être que non. »

Cette analyse s’appliquera aux 400 postes qui étaient vacants en date de la mi-octobre, mais aussi aux postes qui sont devenus vacants depuis, a dit l’élu. Le budget présenté la semaine dernière par son administration prévoit aussi la création de 407 postes.

« Pendant toute l’année, systématiquement, quand les gens vont quitter […] on va toujours se demander si c’est le bon poste », a-t-il continué. « On va dégeler progressivement les postes quand on va décider qu’on en a vraiment besoin. Il n’y a pas de dégel automatique. Les [gestionnaires de la Ville] qui attendent le 1er janvier pour pouvoir combler les postes : ça ne va pas se passer de même. »