Les euthanasies d’animaux seront minimisées dans le futur refuge animalier centralisé de la Ville de Montréal, a indiqué mercredi l’organisme choisi pour l’opérer.

Proanima, qui recevra 158 millions sur 10 ans pour gérer les animaux perdus et abandonnés de la métropole, assure qu’elle euthanasie seulement les animaux en phase terminale ou sans qualité de vie.

« Oui, nous ferons des euthanasies, parce que ça fait partie des bonnes pratiques », a affirmé le vétérinaire en chef de l’organisme, Vincent Paradis. « Les euthanasies que nous faisons, c’est seulement pour le bien-être des animaux. »

« Dans le domaine, on parle de "refuge sans euthanasie" quand moins de 9 % des animaux sont euthanasiés, a-t-il ajouté. On fait ça ou moins encore. »

M. Paradis prenait la parole dans le cadre d’une conférence de presse à l’hôtel de ville pour officialiser l’attribution de ce contrat. Après 12 ans de flottement, Montréal a finalement décidé de confier à l’externe la construction et l’exploitation d’un centre animalier de 7050 places, ainsi que les services animaliers.

« Pendant plus de 10 ans, c’est la SCPA qui a assuré ces services pour plusieurs arrondissements, services qui vont bien au-delà de sa mission », a affirmé l’élue responsable du dossier, Maja Vodanovic. « Il fallait prendre nos responsabilités. »

Le contrat de 10 ans débute dès maintenant, mais Proanima ouvrira son refuge centralisé seulement en 2026. C’est à ce moment qu’elle prendra aussi la relève en matière de contrôle animalier. Le lieu où le refuge sera installé n’a pas été dévoilé, mais on sait que ce sera dans le « centre-est » de la métropole.