Valérie Plante a appelé mardi le gouvernement du Québec à « débloquer » le dossier des caméras portatives pour les policiers, alors que le projet d’implantation accuse plusieurs années de retard.

La mairesse de Montréal avait été réélue en 2021 en promettant que les agents du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) en seraient équipés dès l’année suivante. Trois ans plus tard, le dossier est toujours paralysé.

Les caméras portatives, « je continue à penser que c’est pertinent et c’est nécessaire », a affirmé Valérie Plante, mardi, en marge d’un bilan du SPVM. « Là où ça bloque [ou en tous cas, là d’où on attend des nouvelles], c’est au niveau du ministère de la Justice. Il faut vraiment s’assurer que les preuves peuvent être utilisées en cour. »

« Il faut que ça débloque », a-t-elle ajouté. « On est là, on attend, on est des partenaires du ministère de la Justice et du ministère de la Sécurité publique qui ont pris le leadership dans ce dossier-là. »

Quelques dizaines de minutes plus tôt, le chef de police Fady Dagher avait lui aussi affirmé son appui aux caméras portatives, sans toutefois s’engager sur un échéancier précis.

« Je n’ai pas de date pour les caméras », a-t-il dit. « Si j’avais une boule de cristal… »

La caméra portative est « un outil important », mais n’est pas « la panacée » pour solutionner les enjeux de relations entre policiers et communauté, a-t-il ajouté.