Le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) constate une baisse dans le niveau de tension intercommunautaire à Montréal, alors que la guerre à Gaza entre dans son quatrième mois.

« C’est un peu plus calme que quand ça a commencé », a indiqué Vincent Richer, de l’état-major du SPVM, en marge d’une conférence de presse. Depuis le début de l’année 2024, « le nombre de crimes haineux a baissé. On est de retour à la normale, pour le moment. Nous devons demeurer vigilants, bien sûr. »

Le chef de police Fady Dagher a fait valoir que l’opération de protection des lieux de rassemblement juifs et musulmans n’était plus aussi intense qu’au paroxysme de la crise, mais que les policiers continuaient à être présents aux moments « stratégiques ».

Par ailleurs, M. Dagher a fait valoir que ses enquêteurs continuaient à chercher le ou les criminels responsables des attaques au cocktail Molotov et à l’arme à feu perpétrés contre des lieux de rassemblement juifs, en novembre.

« L’enquête est ouverte. On a des éléments de preuve qu’on doit faire évaluer », a-t-il ajouté. « On attend toujours des résultats des laboratoires. Est-ce qu’on va avoir des conclusions tout prochainement ? Je ne pourrais pas vous le dire. »