Stressé par l'arrivée prochaine d'un heureux événement? Engagez un «conseiller-bébé»Entre 60 et 70 «conseillers-bébé» offrent leurs services aux États-Unis depuis quelques années, selon Melissa Moog, présidente de la National Baby Planner Association. «Nous sommes comme des organisateurs de mariage, sauf que nous vous préparons à l'arrivée de votre bébé et à toutes les informations et recherches que vous devez gérer», explique Melissa Moog.L'objectif est de «réduire les sentiments envahissants de stress et de vous faire gagner du temps afin que vous puissiez vous concentrez sur ce qui vous importe», ajoute-t-elle. «Si ce qui est important pour vous, c'est d'aller aux cours d'accouchement plutôt que de vous renseigner sur les sièges pour bébés, je peux faire ça pour vous.»De fait, les «baby planners» conseillent sur les achats de matériel pour bébé, comme les poussettes ou les berceaux, peuvent aider pour les tâches ménagères, et même se renseigner sur des futurs nourrices ou sage-femmes. Les agences proposent des tarifs à la carte de 50 à 150 dollars de l'heure, ou des forfaits pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers de dollars, selon Melissa Moog.Le service s'adresse à des femmes enceintes actives ou qui vivent loin de leurs familles. Le couple Blackmar, d'Oswego, une banlieue de Chicago, a ainsi engagé Joelle Gowryluk-Knapp, qui prépare la naissance de leur premier enfant l'été prochain. Au programme: achat de vêtements de grossesse, préparation de la chambre de bébé et adaptation de la maison à la présence d'un enfant.«Je me considère comme une coach pour maman», explique Joelle Gowryluk-Knapp, une ancienne nounou. «Je ne m'approprie jamais les décisions. Je conseille la maman pour qu'elle fasse les bons choix».Amy Blair, vice-présidente des ressources humaines d'une entreprise de Denver, au Colorado, et son mari ont, eux, embauché April Beach avant la naissance de leur fille en mai dernier.«Mon mari et moi avons tous les deux un travail très intense», confie Amy Blair. «April faisait beaucoup de choses que nous aurions pu faire nous-mêmes, mais cela prend du temps, et on n'en avait tout simplement pas (...) April nous a donné des conseils sur les choses dont nous avions spécialement besoin».Mais engager un conseiller-bébé ne correspond pas seulement à une demande d'aide, selon Kerrie Smedley, psychologue et enseignante au Lebanon Valley College, en Pennsylvanie. Cela peut également renvoyer à la difficulté pour les futurs parents de faire face aux attentes de la société.«Nous vivons dans une société ou dans une culture d'expert et nous ne pensons pas pouvoir faire quoique ce soit sans faire des recherches ni demander de l'aide», explique-t-elle. «On ne fait pas confiance à ses instincts, on a besoin d'un expert.»Pour Christina Vercelletto, rédactrice en chef du magazine Parenting, faire appel à un «baby planner» peut aider à réduire le stress inhérent à l'arrivée d'un bébé pour les parents qui peuvent se le permettre financièrement. Mais, souligne-t-elle, il y a d'autres moyens pour se faire aider, à commencer bien sûr par la famille et les amis.«Particulièrement dans ce contexte économique, ce service est un luxe», estime-t-elle. «Si vous sentez que c'est quelque chose qui va peser sur votre budget, il n'y a absolument aucune raison de croire que c'est une obligation.». Aux États-Unis, les futurs parents peuvent faire appel à des agences spécialisées dans la préparation à la naissance: de l'achat de matériel à l'organisation de l'emploi du temps, ces «baby planners» sont là pour garantir le bien-être de toute la famille.

Entre 60 et 70 conseillers-bébé offrent leurs services aux États-Unis depuis quelques années, selon Melissa Moog, présidente de la National Baby Planner Association. «Nous sommes comme des organisateurs de mariage, sauf que nous vous préparons à l'arrivée de votre bébé et à toutes les informations et recherches que vous devez gérer», explique Melissa Moog.

L'objectif est de «réduire les sentiments envahissants de stress et de vous faire gagner du temps afin que vous puissiez vous concentrez sur ce qui vous importe», ajoute-t-elle. «Si ce qui est important pour vous, c'est d'aller aux cours d'accouchement plutôt que de vous renseigner sur les sièges pour bébés, je peux faire ça pour vous.»

De fait, les «baby planners» conseillent sur les achats de matériel pour bébé, comme les poussettes ou les berceaux, peuvent aider pour les tâches ménagères, et même se renseigner sur des futurs nourrices ou sage-femmes. Les agences proposent des tarifs à la carte de 50 à 150 dollars de l'heure, ou des forfaits pouvant aller jusqu'à plusieurs milliers de dollars, selon Melissa Moog.

Le service s'adresse à des femmes enceintes actives ou qui vivent loin de leurs familles. Le couple Blackmar, d'Oswego, une banlieue de Chicago, a ainsi engagé Joelle Gowryluk-Knapp, qui prépare la naissance de leur premier enfant l'été prochain. Au programme: achat de vêtements de grossesse, préparation de la chambre de bébé et adaptation de la maison à la présence d'un enfant.

«Je me considère comme une coach pour maman», explique Joelle Gowryluk-Knapp, une ancienne nounou. «Je ne m'approprie jamais les décisions. Je conseille la maman pour qu'elle fasse les bons choix».

Amy Blair, vice-présidente des ressources humaines d'une entreprise de Denver (Colorado), et son mari ont, eux, embauché April Beach avant la naissance de leur fille en mai dernier.

«Mon mari et moi avons tous les deux un travail très intense», confie Amy Blair. «April faisait beaucoup de choses que nous aurions pu faire nous-mêmes, mais cela prend du temps, et on n'en avait tout simplement pas (...) April nous a donné des conseils sur les choses dont nous avions spécialement besoin».

Mais engager un conseiller-bébé ne correspond pas seulement à une demande d'aide, selon Kerrie Smedley, psychologue et enseignante au Lebanon Valley College, en Pennsylvanie. Cela peut également renvoyer à la difficulté pour les futurs parents de faire face aux attentes de la société.

«Nous vivons dans une société ou dans une culture d'expert et nous ne pensons pas pouvoir faire quoique ce soit sans faire des recherches ni demander de l'aide», explique-t-elle. «On ne fait pas confiance à ses instincts, on a besoin d'un expert.»

Pour Christina Vercelletto, rédactrice en chef du magazine Parenting, faire appel à un «baby planner» peut aider à réduire le stress inhérent à l'arrivée d'un bébé pour les parents qui peuvent se le permettre financièrement. Mais, souligne-t-elle, il y a d'autres moyens pour se faire aider, à commencer bien sûr par la famille et les amis.

«Particulièrement dans ce contexte économique, ce service est un luxe», estime-t-elle. «Si vous sentez que c'est quelque chose qui va peser sur votre budget, il n'y a absolument aucune raison de croire que c'est une obligation.»