Une Allemande, qui collectionne 10 000 échantillons de sable du monde entier dans son appartement, lance un appel jeudi pour récupérer des exemplaires de Guinée Equatoriale et de l'Antarctique manquant à sa compilation.

«Mes échantillons ont même leur propre chambre et les étagères dans la cage d'escalier sont remplies de flacons», décrit Renate Wilk, une habitante de Stuttgart (sud-ouest), dans l'hebdomadaire die Zeit.

Elle dit avoir commencé sa collection en 2006 et avoir récolté la plupart de ses précieux grains via des échanges sur internet mais aussi par l'intermédiaire d'une hôtesse de l'air, qui vit dans le voisinage de sa mère et d'«un minéralogiste à Munich qui m'en envoie parfois».

«Je ne parle guère l'anglais, ne suis pas en forme et je ne voyage qu'en Allemagne, Autriche et Suisse», raconte la collectionneuse qui souhaiterait compléter sa liste avec du sable de Guinée Equatoriale et de l'Antarctique.

«J'ai déjà essayé de prendre contact avec des instituts de recherche pour qu'ils m'en rapportent, mais en vain. Surtout, je voudrais bien échanger avec des chercheurs pour identifier du sable rare», ajoute la passionnée.

Celle qui répertorie ses fioles par continent, pays, région et type de particules sédimentaires, se dit captivée par la diversité des grains.

Son conseil: «on devrait placer le sable sous le microscope ou au moins sous la loupe. Ce n'est que là que l'on découvre sa vraie beauté».