Plus de 200 personnes ont été interpellées et conduites au poste pendant le week-end à Rio pour avoir uriné sur le trottoir pendant le carnaval qui entraîne dans les rues des centaines de milliers de personnes au son de la samba dans un débordement de bière.



Au total, «214 personnes ont été arrêtées pendant le week-end (...) Nous allons combattre sans relâche ceux qui font pipi dans la rue. Un tel manque de respect envers la ville et le citoyen est inacceptable», a déclaré lundi le secrétaire municipal de l'Ordre public, Alex Costa, à un site du groupe de médias Globo.

Dès l'année dernière, la mairie de Rio avait décidé de sévir contre les contrevenants dans la ville pour la rendre plus propre et plus sûre en vue de la coupe du monde de football de 2014 et des jeux Olympiques de 2016 qu'elle accueillera.

Depuis le lancement par la mairie de la campagne «Tolerancia zero aos mijoes» («Tolérance zéro face aux pisseurs») au début des carnavals de rue il y a quinze jours, 550 personnes ont été arrêtées au total pour ce «délit», puis relâchées en échange de l'engagement de ne plus recommencer.

Les «blocos» (défilés de rue) créent une ambiance de carnaval dans la ville avant l'apothéose des défilés des grandes écoles de samba sur le Sambodrome dans les nuits de dimanche et de lundi.

Mais ces foules provoquent aussi du désordre, au grand dam des habitants des quartiers résidentiels: embouteillages, montagnes d'ordures, bruit assourdissant et fêtards qui urinent dans la rue.

Ces derniers critiquent le nombre «insuffisant» de toilettes chimiques mises à disposition dans les rues pour le carnaval et la mairie a promis d'en augmenter le nombre à l'avenir.