Après s’être échappées de leur enclos il y a quelques semaines, à Saint-Barnabé au nord de Trois-Rivières, une vingtaine de vaches seraient en voie de retourner à l’état sauvage — « elles sautent les clôtures comme des chevreuils », racontent des témoins. La chose serait risible si les fugitives ne semaient pas la dévastation dans des cultures à la tombée de la nuit. Pendant qu’autorités et ministères se renvoient la balle sur la responsabilité de chacun, le troupeau est toujours au large, caché dans les bois le jour venu, et les dommages se chiffreraient par dizaines de milliers de dollars.

Les vagabondes auraient été aperçues à la lisière de la forêt, rang Saint-François-de-Pique-Dur, dans la municipalité de Saint-Sévère, vers la fin juillet. Rapidement, les cultivateurs ont constaté que les champs de soja étaient piétinés et que les têtes d’épis de maïs étaient mangées.

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