Un quinquagénaire a été arrêté lundi en lien avec une tentative d’enlèvement survenue au début du mois d’octobre dans un stationnement de Laval. Dans un appel au public lancé mercredi, la police affirme avoir « des raisons de croire » que l’homme aurait fait d’autres victimes.

Marc-André Cauvier, 54 ans, a été arrêté le 10 octobre dernier par des enquêteurs lavallois de l’Escouade des crimes contre la personne.

Selon le récit qu’en font les autorités, les faits lui étant reprochés se sont produits le 1er octobre, aux alentours de 1 h. À ce moment, la victime, une jeune femme âgée de 21 ans, « s’est fait déposer dans le stationnement de la station de métro Montmorency par un véhicule Uber », relatent les autorités.

Puis, en se dirigeant vers son véhicule, stationné tout près du collège Montmorency, la victime « se serait fait accoster par le suspect qui aurait physiquement tenté de l’enlever ». La jeune femme s’est alors débattue, et serait parvenue à faire fuir l’homme.

Cauvier a été arrêté dans les jours qui ont suivi après que des « éléments d’enquête » eurent permis au corps policier de l’identifier. « Nos enquêteurs ont notamment été en mesure de visionner les bandes vidéo de caméras de surveillance situées à proximité », a indiqué la porte-parole du Service de police de Laval, Érika Landry, à ce sujet.

L’homme fait maintenant face à des accusations de tentative d’enlèvement, de séquestration et de voies de fait, a confirmé mercredi le Directeur des poursuites criminelles et pénales.

L’accusé a comparu devant un juge de la Cour du Québec, mardi. Il demeurera pour l’instant détenu jusqu’à la suite des procédures dans son dossier, qui sont prévues jeudi.

Comme elle croit que le quinquagénaire aurait pu faire d’autres victimes, la police de Laval invite toute personne détenant une information pertinente en lien avec ce dossier à contacter sa ligne confidentielle Info-police, au 450 662-INFO (4636). Il est aussi possible de contacter le 911 directement, en mentionnant le numéro de dossier LVL-221 001-007. Tout élément d’information sera traité de façon anonyme, assurent les forces de l’ordre.