Après examen d’un rapport du Bureau des enquêtes indépendantes (BEI), le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) conclut qu’il y a lieu de déposer une poursuite pénale contre une policière pour un évènement survenu en Montérégie l’an dernier.

Le 17 août 2022, à Coteau-du-Lac, une femme et un homme ont subi des blessures dans une collision routière impliquant deux automobiles après une poursuite policière. Ils ont été dans un état critique après l’accident.

L’agente Valérie Tremblay, de la Sûreté du Québec, aurait tenté d’intercepter un véhicule pour une infraction au Code de la sécurité routière sur le pont Monseigneur-Langlois.

Le conducteur de ce véhicule a alors accéléré pour prendre la fuite et s’est engagé sur le chemin du Fleuve, ce qui a déclenché la poursuite. Le véhicule patrouille conduit par la policière n’a pas été impliqué dans cette collision.

Le DPCP explique qu’un constat d’infraction a été signifié à Mme Tremblay pour avoir « commis une action susceptible de mettre en péril la sécurité des personnes ou la propriété » ce jour-là. Pour cette raison et « afin de ne pas nuire à l’équité et à l’intégrité du processus judiciaire », le DPCP se réserve de faire d’émettre des commentaires supplémentaires.

L’analyse de la preuve ne révèle toutefois pas qu’une infraction criminelle a été commise par les policières de la SQ impliquées dans cet évènement, précise le DPCP.

Avec Vincent Larin, La Presse