Jean-Pierre Duclos, un meurtrier qui avait fui les autorités en Amérique du Sud après avoir ligoté et tué une jeune femme dans les années 1990, s’est vu refuser sa liberté conditionnelle.

Jean-Pierre Duclos – reconnu coupable d’homicide involontaire et de meurtre prémédité – demeurera derrière les barreaux, a tranché la Commission des libérations conditionnelles.

L’homme de 67 ans avait écopé d’une peine à perpétuité pour meurtre prémédité commis en janvier 1991. Duclos avait assassiné Danielle André, une jeune femme ayant refusé ses avances, rapportaient les médias à l’époque.

Le corps de la victime ligotée avec des fils électriques avait été retrouvé dans un champ, enseveli sous des matériaux de construction, selon les faits résumés dans la décision de la Commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC). La jeune femme avait été battue puis tuée par projectile d’arme à feu.

L’assassin avait fui en direction de l’Amérique du Sud, pour finalement être localisé par Interpol

En mai 2013, Duclos avait fait les manchettes après avoir profité d’une visite à l’hôpital pour fuir les agents de la paix.

L’homme purgeait alors sa peine d’emprisonnement à vie à l’établissement carcéral de Sainte-Anne-des-Plaines, au nord de Montréal, pour le meurtre survenu en 1991. Il avait finalement été arrêté à Magog après une cavale de six semaines.

Duclos n’en était pas à sa première fuite : il s’était évadé d’un établissement carcéral à sécurité minimum en octobre 1982, soit deux mois avant sa libération, et était demeuré en cavale pendant près de cinq ans. Il menait alors une vie sous une fausse identité, en Colombie-Britannique.

Il avait alors été condamné à quinze mois pour homicide involontaire en 1989 après avoir poignardé un homme dans un bar.