Policier tué dans l’Est ontarien Le suspect affirme que ce n’était pas une « embuscade » contre les agents

(Toronto) Les avocats de l’homme accusé d’avoir tué un agent de la Police provinciale de l’Ontario et d’en avoir blessé deux autres, la semaine dernière, nient la thèse de l’« embuscade ».

Alain Bellefeuille, 39 ans, est accusé d’un chef de meurtre au premier degré et de deux chefs de tentative de meurtre lors d’une fusillade le 11 mai qui a laissé le sergent de la Police provinciale de l’Ontario Eric Mueller pour mort.

Après l’évènement, le commissaire de la Police provinciale de l’Ontario, Thomas Carrique, a déclaré que le sergent Mueller et deux autres policiers avaient été « pris en embuscade » lorsqu’ils ont répondu à un signalement dans une maison de Bourget, à l’est d’Ottawa.

« Ce n’était pas une embuscade », ont affirmé vendredi les avocats de M. Bellefeuille, John Hale et Cassandra Richards, dans un communiqué.

« Nous espérons que le public — y compris les jurés potentiels — restera ouvert à la possibilité d’un autre récit des évènements. »

Le communiqué indique que M. Bellefeuille « n’a ni demandé ni attendu que la police se présente à son domicile au milieu de la nuit ».

Il a indiqué que M. Bellefeuille s’endormait dans son lit, les lumières éteintes, lorsque la police est arrivée et qu’il n’a appelé le 911 qu’après l’incident « pour obtenir de l’aide ».

Les avocats ont précisé qu’ils ne feraient pas de commentaires supplémentaires et que toute autre information sur ses actions ce jour-là « sera réservée au procès ».

Le sergent Mueller, âgé de 42 ans, un père de deux enfants, a été décrit comme un officier exemplaire par ses collègues et ceux qui lui ont rendu un dernier hommage à ses funérailles cette semaine. Il est le 10^e policier à être tué au travail au Canada depuis septembre 2022, et le cinquième à être tué par balle en Ontario au cours de la même période.

L’Unité des enquêtes spéciales enquête après que l’équipe médico-légale de la Police provinciale de l’Ontario a découvert des preuves selon lesquelles l’un des agents survivants a tiré avec son arme à un moment donné après leur arrivée sur les lieux.