Deux Premières Nations annoncent qu’elles « ferment » l’accès public au parc Joffre Lakes, en Colombie-Britannique, pendant plus d’un mois pour permettre les célébrations des récoltes.

Les Premières Nations Lil’wat et N’Quatqua affirment qu’elles font valoir leur titre et leurs droits sur un territoire partagé non cédé afin de prendre le temps de récolter et de rassembler des ressources.

Ils disent que le parc rouvrira à l’occasion de la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, le 30 septembre.

Dans un communiqué, les communautés affirment que la décision est soutenue par la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones et par un arrêt de la Cour suprême du Canada selon lequel le consentement des Premières Nations est requis pour utiliser leurs terres et leurs ressources.

Le communiqué daté de mercredi indique que l’objectif est « d’assurer [son] bien-être pour l’avenir » et demande à la population d’honorer cette décision.

Le site de B. C. Parks, indique qu’en raison de « circonstances imprévues », le parc est actuellement inaccessible au grand public et que les détenteurs de laissez-passer d’utilisation journalière et de réservation ont été contactés directement.