(Ottawa) Une jeune personne d’Ottawa qui fait face à plusieurs accusations pour un complot présumé contre la communauté juive est maintenant accusée de complot en vue de commettre un meurtre par implication dans un groupe terroriste.

De plus, la GRC a arrêté et accusé une deuxième jeune personne d’infractions terroristes en tant que complice de la première.

Dans un communiqué publié vendredi, la Gendarmerie royale du Canada a annoncé deux nouvelles accusations contre la première jeune personne et trois accusations contre la seconde.

Les deux personnes ne peuvent être identifiées en raison d’interdits de publication, et les audiences de libération sous caution n’ont pas encore eu lieu devant un tribunal de l’Ontario.

La première jeune personne faisait déjà face à des accusations, notamment pour avoir facilité une activité terroriste en communiquant des documents d’instruction concernant une substance explosive. Les accusations incluaient également le fait d’avoir chargé sciemment, directement ou non, une personne de se livrer à une activité terroriste contre des personnes juives.

Il a été annoncé vendredi que les deux jeunes personnes étaient accusées de conspiration en vue de commettre un meurtre « au profit ou sous la direction d’un groupe terroriste ou en association avec lui », ainsi que d’avoir facilité sciemment une activité terroriste en rendant accessible et en échangeant du matériel didactique et de la propagande.

La deuxième jeune personne est également accusée d’avoir facilité sciemment une activité terroriste en cherchant à acquérir une arme à feu prohibée.

« La GRC est préoccupée par la tendance croissante à l’extrémisme violent, en particulier l’augmentation de la participation des jeunes, a déclaré vendredi la police nationale. La radicalisation en ligne demeure une préoccupation, non seulement en ce qui concerne le terrorisme, mais aussi dans le domaine plus vaste de la violence fondée sur les griefs. Les familles, les collectivités et la police ont un rôle clé à jouer dans la prévention et le désengagement face à l’extrémisme violent. »

Alors que les jeunes ont désormais plus que jamais accès à l’information, il est essentiel que les personnes en position d’influence veillent à ce que les informations et les activités auxquelles elles participent soient sécuritaires, a ajouté la GRC.

Les adultes en position d’autorité, comme les parents, les enseignants et les entraîneurs, sont encouragés à redoubler de vigilance lorsqu’ils observent tout ce qui pourrait être préoccupant, surtout compte tenu de l’abondance des plateformes en ligne, a déclaré la GRC.

« Une communication ouverte et franche entre les jeunes et ceux qui travaillent avec eux et qui se soucient d’eux est essentielle », a-t-on fait valoir.