(Ottawa) La ministre des Affaires étrangères, Mélanie Joly, annonce un soutien accru à Haïti, alors que les pays voisins disent espérer que la nation caribéenne puisse surmonter sa grave crise politique et humanitaire.

Le Canada ajoute d’ailleurs deux anciens sénateurs à sa liste d’élites haïtiennes sanctionnées qu’Ottawa accuse de soutenir des gangs, ce qui porte le total à 21 personnes.

Ottawa additionne également 13 millions à son financement pour les forces de l’ordre, alors que le Canada et les États-Unis se concentrent sur le renforcement du travail de la police nationale haïtienne, qui tente d’empêcher les gangs de commettre des actes de violence éhontés et de contrôler les infrastructures essentielles.

Mme Joly a convoqué une réunion des ministres d’Haïti et des pays concernés par les gangs qui ont comblé le vide du pouvoir après l’assassinat du président Jovenel Moïse il y a deux ans.

Le représentant des Nations unies dans le pays a noté que les récents tremblements de terre et inondations ont aggravé l’instabilité, la faim et une épidémie de choléra.

Le gouvernement jamaïcain affirme que les efforts financés par le Canada et les États-Unis pour amener les dirigeants haïtiens à trouver une solution politique à la crise ont trouvé un certain élan, mais il soutient qu’Haïti pourrait encore avoir besoin de l’intervention militaire internationale qu’il a demandée à l’automne dernier.

Dans la version précédente de cette dépêche, La Presse Canadienne a erronément écrit que le Canada additionnait également 40 millions à son financement pour les forces de l’ordre. Or, ce montant s’élève en réalité à 13 millions.