(Québec) C’est maintenant confirmé : l’élection partielle dans la circonscription de Jean-Talon à Québec aura lieu le 2 octobre prochain.

Le secret le moins bien gardé de la capitale a été confirmé mercredi à la sortie du conseil des ministres. Le gouvernement a adopté un décret déclenchant la campagne électorale afin de remplacer le siège laissé vacant par la démission de la caquiste Joëlle Boutin.

Sur la ligne de départ, les sondages prédisent une lutte à deux entre la candidate de la Coalition avenir Québec (CAQ), Marie-Anik Shoiry, et le candidat péquiste Pascal Paradis. Gabriel Nadeau-Dubois de Québec solidaire (QS) et son candidat Olivier Bolduc promettent toutefois que leur formation politique est prête pour la joute électorale. QS a terminé au deuxième rang lors de l’élection générale d’octobre 2022.

Du côté du Parti libéral du Québec (PLQ), qui a régné sur Jean-Talon jusqu’à l’élection partielle du 2 décembre 2019, où Joëlle Boutin a été élue, cette nouvelle bataille électorale est le moment pour l’opposition officielle de retrouver un élu à l’Est de Montréal. Leur candidate, Élise Avard-Bernier, a été la première à afficher des pancartes électorales dans la circonscription, dès mardi, alors qu’elle serrait des mains dans le quartier Sillery mercredi matin accompagnée de sa marraine électorale, la députée Marwah Rizqy.

Au cours des prochains jours, chaque parti tiendra des activités militantes dans la circonscription, alors que cette élection partielle s’annonce chaudement disputée. Pour le gouvernement Legault, il s’agit d’un test électoral, quelques mois après l’abandon du projet de troisième lien autoroutier entre Québec et Lévis. Du côté de l’opposition, chaque parti voudra ravir le siège afin de se présenter comme un gouvernement en attente.

Du côté du Parti conservateur du Québec, le chef Éric Duhaime a annoncé qu’il ne sera pas candidat. Celui qui représentera le parti est Jesse Robitaille.