Le chef du Parti québécois, Paul St-Pierre Plamondon, a accordé une entrevue sur l’indépendance du Québec à la télévision nationale du Danemark… en danois.

L’entrevue a été partagée par le Parti sur le réseau social X, anciennement Twitter, vendredi en fin d’avant-midi.

On y voit le journaliste danois Anders Agger, de l’émission Anne & Anders, rejoindre M. Plamondon dans son bureau d’Hochelaga-Maisonneuve à Montréal. Le journaliste lui pose ensuite des questions sur la question de l’identité et de l’indépendance au Québec. L’entrevue se fait totalement en danois.

En 1994, alors qu’il se trouvait entre le secondaire et le cégep, Paul St-Pierre Plamondon a fait un échange dans une famille du sud du Danemark pendant un an, dans le cadre du programme AFS Canada.

Il n’a pas oublié la langue ni sa famille d’accueil, avec qui il est en contact chaque année depuis, a-t-il affirmé dans le reportage.

C’est même la « sœur » dans sa famille d’accueil qui l’a aidé à préparer cet entretien en danois.

Quant au journaliste de Danmarks Radio, « il va un peu partout dans le monde pour trouver des sujets d’intérêt », indique Louis Lyonnais, directeur des communications pour le Parti québécois.

Pas la même culture

Pendant cet entretien, Paul St-Pierre Plamondon note que le Québec n’existe pas à l’international. Quand il vivait au Danemark, les gens étaient surpris d’apprendre que des Canadiens parlent français.

Il soutient aussi se sentir dans un autre pays quand il va dans d’autres provinces canadiennes. Pour ce qui est des raisons pour le Québec de devenir indépendant du reste du pays, M. Plamondon cite en exemple l’environnement et les subventions aux énergies fossiles en Alberta. Il affirme que le Québec voudrait prendre cet argent et l’investir dans des énergies renouvelables, par exemple.