(Edmonton) Les néo-démocrates fédéraux recherchent des conseils auprès de la population d’Edmonton qui, selon le parti, est en première ligne de la crise du logement au Canada.

La ville d’Edmonton a déclaré l’état d’urgence au début du mois de janvier en raison d’un taux d’itinérance plus élevé après la pandémie de COVID-19.

Les députés néo-démocrates ont rencontré aujourd’hui des experts locaux en matière de logement pour obtenir des suggestions sur la manière dont Ottawa pouvait répondre aux besoins en logement des ménages à faible revenu.

Le chef du NPD, Jagmeet Singh, a affirmé que les politiques de logement des libéraux et des conservateurs favorisaient le développement privé pour remédier à la pénurie de logements au Canada.

Mais il a dit que le gouvernement devait également trouver des moyens d’investir dans les logements sans but lucratif, les logements locatifs sur mesure et les coopératives d’habitation.

Le porte-parole du parti en matière de santé mentale, Gord Johns, a affirmé qu’on ne pouvait pas compter sur le marché libre pour régler la question de l’accessibilité financière dans le pays. Il faut plutôt chercher d’autres solutions.

Le retour de Trump appréhendé

L’ancien président américain Donald Trump vit complètement dans son propre monde et le Canada pourrait en subir les contrecoups s’il est élu pour un nouveau mandat à la Maison-Blanche, selon le chef néo-démocrate Jagmeet Singh.

En marge de la retraite du caucus néo-démocrate qui se tient à Edmonton, M. Singh a qualifié M. Trump d’égocentrique qui cherche à se venger de ses ennemis politiques.

La perspective d’un match revanche entre M. Trump et l’actuel président Joe Biden lors des prochaines élections présidentielles, qui doivent avoir lieu en novembre, est devenue encore un peu plus probable mardi, lorsque M. Trump a remporté les primaires du New Hampshire.

Mardi, le gouvernement libéral a par ailleurs annoncé qu’il mettrait en place une nouvelle stratégie d’« Équipe Canada » pour promouvoir ses intérêts nationaux à l’approche de la prochaine élection présidentielle américaine.

En point de presse, le premier ministre Justin Trudeau a reconnu que la perspective de retrouver M. Trump à la Maison-Blanche amène une certaine imprévisibilité.

Alors que les élections américaines battent leur plein et qu’ils sont en baisse dans les sondages, les libéraux ont commencé à intensifier leurs attaques contre les conservateurs. Ils tentent notamment de dépeindre Pierre Poilievre comme un « Trump du Nord ».

Les conservateurs ont rejeté les attaques des libéraux, plaidant qu’il ne s’agit en fait que d’attaques visant à détourner l’attention de la population des sujets comme le coût de la vie.

« Donald Trump est franchement dans son monde à lui », a soutenu M. Singh mardi.

« Les choses qu’il a faites, les choses qu’il a dites, le type de personne qu’il est, il n’y a aucune autre comparaison avec quelqu’un qui est aussi mauvais pour la démocratie, aussi mauvais pour les gens, aussi mauvais pour la planète que Donald Trump. »

Avec des informations de l’Associated Press