(Surrey) Pierre Poilievre affirme qu’un gouvernement conservateur établirait des peines minimales obligatoires de prison pour les personnes reconnues coupables d’extorsion.

Le chef de l’opposition affirme qu’« après huit ans de Justin Trudeau et l’appui du Bloc », les crimes liés à l’extorsion ont grimpé en flèche au Canada, les corps policiers de plusieurs provinces étant confrontés aux menaces du crime organisé visant des entreprises.

M. Poilievre a fait cette promesse vendredi dans un centre commercial de Surrey, en Colombie-Britannique, où la police affirme que des coups de feu ont été tirés sur une entreprise en novembre dernier.

Le chef conservateur affirme que son gouvernement imposerait des peines minimales obligatoires de trois ans de prison à toute personne reconnue coupable d’extorsion, et de cinq ans à toute personne qui « agit pour le compte de gangs ou du crime organisé ».

Il soutient que le plan de son parti donnerait à la police et aux procureurs un outil supplémentaire pour cibler les dirigeants de ces organisations criminelles. Un gouvernement conservateur « rétablirait » également la peine minimale obligatoire de quatre ans pour les auteurs d’extorsion qui utilisent des armes à feu.

M. Poilievre affirme que les incendies criminels seraient considérés comme une « circonstance aggravante » dans les cas d’extorsion, et qu’il y aurait un resserrement des remises en liberté sous caution pour les récidivistes.

Ses commentaires surviennent au milieu d’une vague de menaces d’extorsion, de fusillades et d’incendies criminels qui, selon la police de trois provinces, ciblent principalement les entreprises appartenant à des Canadiens d’origine sud-asiatique.