Les moyens de pression envisagés par les fédérations étudiantes collégiale et universitaire du Québec (FECQ-FEUQ) pour faire reculer le gouvernement Charest sur l'augmentation des frais de scolarité se mettront en branle cette semaine.

Tout le mois de février, les associations locales de la FEUQ et de la FECQ tiendront chacune une action par semaine qui visera directement les libéraux du premier ministre Jean Charest. Les bureaux de députés pourraient notamment être «visités» par des étudiants. Vendredi dernier, des membres de l'Association pour une solidarité syndicale étudiante (ASSÉ) ont bloqué l'accès aux bureaux montréalais du ministère de l'Éducation.

La FEUQ et la FECQ n'écartent pas non plus la possibilité de déclencher une grève générale d'ici la fin de la session scolaire si le gouvernement Charest maintient la hausse prévue de 1625 $.

Face à la possibilité que des élections générales aient lieu le printemps prochain, la présidente de la FEUQ, Martine Desjardins, s'en réjouit. Elle y voit une occasion potentielle de talonner les candidats libéraux tout au long de la campagne.