La Cour suprême du Canada a autorisé, jeudi, la levée de l'interdit de publication concernant le plaidoyer de culpabilité enregistré par une femme de 20 ans pour le meurtre prémédité de la jeune Victoria Stafford, en Ontario, en 2009.



Terri-Lynne McClintic a enregistré son plaidoyer en avril dernier devant une cour de Woodstock, en Ontario, mais l'information était interdite de publication.

L'interdit est levé puisque la Cour suprême du Canada a refusé d'entendre un appel dans ce dossier.

La fillette de 8 ans, surnommée Tori, était disparue le 8 avril 2009 à sa sortie de l'école à Woodstock.

Mme McClintic et Michael Rafferty, âgé de 30 ans, ont été accusés du meurtre un peu plus d'un mois plus tard et les restes de la jeune victime ont été retrouvés dans un champ à quelque 100 kilomètres de Woodstock.

M. Rafferty a été cité à procès pour des accusations de meurtre au premier degré et d'enlèvement.

Une condamnation pour meurtre au premier degré entraîne automatiquement une peine de prison à vie sans possibilité de libération avant 25 ans. Toutefois, Mme McClintic pourra demander une libération en vertu de la «clause de la dernière chance» dans 15 ans.

Le meurtre de Victoria Stafford avait provoqué la révision des directives ontariennes en cas d'alerte Amber afin de donner plus de marge de manoeuvre aux policiers pour lancer l'alerte dans les premières minutes suivant la disparition d'un enfant.

L'enlèvement avait entraîné un flot de critiques envers le service de police de la communauté d'Oxford pour ne pas avoir lancé d'alerte immédiatement après la disparation de la fillette.

Photo: PC

Victoria Stafford