Le propriétaire d'une entreprise de la Colombie-Britannique liée à l'abattage d'une centaine de chiens de traîneaux soutient que la décision de tuer les animaux n'avait rien à avoir avec une baisse de ses ventes.

Joey Houssian, propriétaire d'Outdoor Adventures, a déclaré à La Presse Canadienne que l'homme chargé de s'occuper des chiens lui avait dit que les animaux devaient être abattus parce qu'ils étaient âgés ou malades.

Son entreprise a fait l'objet de sévères critiques après que le directeur général d'Howling Dog Tours eut déclaré à WorkSafe BC, l'équivalent britanno-colombien de la Commission de la santé et de la sécurité du travail (CSST) québécoise, qu'il avait abattu entre 70 et 100 bêtes en avril 2010. Howling Dog Tours offrait ses services de chiens de traîneaux à Outdoor Adventures.

Des documents relatant les détails sordides de l'abattage de ces chiens ont été divulgués par WorkSafe BC.

Les activités de l'entreprise de Whistler ont périclité après les Jeux olympiques de 2010 à Vancouver, mais M. Houssian a soutenu que la décision d'abattre les chiens n'avait pas été prise dans une perspective d'affaires. Il a souligné qu'il croyait que seulement 50 bêtes avaient été tuées.

L'homme d'affaires a ajouté qu'il n'avait aucun lien avec cette décision, arguant qu'il avait fait confiance au directeur général d'Howling Dog Tours, Robert Fawcett. M. Houssian a spécifié que cet homme avait une excellente réputation dans le milieu.

M. Houssian maintient qu'il ne connaît toujours pas le nombre exact de chiens abattus et qu'il ne sait pas si les détails sordides relatés dans les documents de WorkSafe BC sont réels. Il a indiqué qu'il accepterait la «responsabilité morale» de ce qui s'est réellement passé.

La Gendarmerie royale du Canada (GRC) et la Société pour la prévention de la cruauté envers les animaux (SPCA) ont ouvert une enquête sur cette affaire.