L'agression à l'arme blanche du directeur général de Verchères et de son adjoint ébranlent cette petite ville de 5500 âmes.

«Ce sont malheureusement des événements désolants, des choses qui n'arrivent jamais», dit le maire de la ville, Alexandre Bélisle.

Vendredi après-midi, un homme s'est présenté à l'Hôtel de Ville, où il a été reçu par le directeur général et son adjoint. Mais ce rendez-vous a pris une tournure tout à fait inattendue, quand, sans crier gare, cet homme a sorti une arme blanche et s'est rué vers ses deux interlocuteurs.

Heureusement, les employés ont réussi à le maitriser. «Le staff est entraîné à faire face aux situations d'urgence», dit M. Bélisle, qui souligne la «témérité» dont a particulièrement fait preuve l'un d'entre eux.

Peu après, le corps du voisin de l'agresseur, un homme de 80 ans, a été retrouvé à son domicile, route Marie-Victorin. «Vraisemblablement, il allait faire la même chose», croit l'édile.

Les policiers considèrent cette mort comme suspecte.

Dans cette petite communauté, l'agresseur présumé était connu à l'Hôtel de Ville. «On le connaissait, et on m'informe maintenant qu'il avait des problèmes psychologiques et un dossier criminel», dit M. Bélisle.

Les deux victimes ne sont pas en danger, même si elles ont subi d'importantes blessures.



Âgé d'une soixantaine d'années, le suspect et a été arrêté et placé en détention. Il sera accusé d'agression armée et pourrait comparaître samedi.

Selon le maire, des «chicanes de voisin» seraient à l'origine du drame. «Mais rien ne peut expliquer un tel geste», dit Alexandre Bélisle.

- Avec La Presse Canadienne